NOUVELLE RUBRIQUE : Personnel d’Air France à Lisbonne

CEUX QUI ONT TRAVAILLÉ (ou travaillent) À AIR FRANCE - LISBONNE

José João Loureiro

- Son nom complet José João Anes Loureiro, né le 25 septembre 1967.

José João a commencé à travailler pour Air France en juillet 1997. Son père était le chef du Service financier.

- Pendant six ans, il s’est occupé de tout le service extérieur et de l’expédition/réception du courrier de la compagnie à l’aéroport.

- En juin 2003 il a signé un contrat valable jusqu’à la fin de l’année pour occuper le poste de «Front Line» (contact direct avec les passagers à l’aéroport).

Il a été surpris par les horaires irréguliers, par le rythme de travail et par le stress ressenti au moment de «fermer» les vols, mais il a tenu bien.

- En mai 2004, réadmis pour Assistance dans de Salon, un service beaucoup plus calme. Il nous avoue que «le travail était beaucoup plus calme, mais le stress des fonctions antérieures lui manquait». Il avait déjà attrapé le virus…

- Nouveau contrat, valable d’octobre 2004 à mai 2005, cette fois pour assister l’enregistrement électronique qui venait d’être installé à Lisbonne.

Et voilà, en résumé, comme JJ Loureiro a passé huit ans à Air France.

- Parmi ses meilleurs souvenirs, il n’oubliera jamais la façon comme il a été accueilli à la compagnie, tant en ville comme à l’aéroport et aussi le rencontre et les phrases échangées avec Michel Platini dans le Salon Air France. «Personnalité très intéressante» selon lui et je le crois bien.

- Mauvais souvenirs, il en a trois :

* Un jour, il a dû refuser un passager indien de Goa avec 80 kg d’excédent de bagage et sans un sou pour le régler. Un aspect pauvre, marin de retour à la maison… Quand le passager a compris qu’il ne pouvait pas embarquer avec son bagage, il s’est évanoui sur le tapis. Appel du Service médical de l’aéroport et le passager a dû être soigné à l’hôpital. Je ne connais pas la suite, mais normalement les ambassades ou consulats prennent ces problèmes en charge, avec quelques exceptions.

* Une autre fois, il a dû informer une trentaine de passagers que l’avion était déjà complet. C’était le dernier vol d’Air France dans la journée et les autres compagnies ne disposaient de places non plus. On a dû même appeler la police pour calmer deux passagers qui se bagarraient entre eux. Un mexicain et une portugaise.

* Troisième mauvais souvenir, et il ne sait pas encore aujourd’hui quel a été le pire : à cinq minutes de faire la clôture d’un vol, voilà qui se présente une équipe de tir française, vingt passagers environ. Avec ses armes bien sûr…

Sécurité, besoin d’inspection par la police, excédent de bagage…

Enfin, le «jour le jour» de ceux qui travaillent à l’aéroport. N’oublions pas que dans l’avion il y avait déjà certainement beaucoup de passagers, dont certains devraient prendre des correspondances à Charles de Gaulle. L’avion était attendu sûrement à destination pour effectuer un autre vol. Parfois, pareil pour l’équipage et, «avec un peu de chance…», on avait un slot du Contrôle aérien fixant l’heure du décollage.

Oh merveilleux monde de l’aviation ! On souffre et on aime… On est vraiment des masochistes…

- Les temps libres de notre ami sont occupés par la musique, «plus qu’un passe-temps», car elle constitue vraiment l’autre face de la monnaie. Il compose, il joue et évidemment il aime écouter.

Il ne l’a pas dit, mais si mes souvenirs sont exacts, il y a eu un moment où il était question de composer des musiques pour des films.

- José João Loureiro a donc quitté la compagne en mai 2005 et travaille actuellement à EuroAtlantic Airways, en tant que agent de handling.

Par des raisons économiques, cause problèmes d’effectifs, etc, on n’a pas pu le garder. C’est dommage!

Il définit ainsi la compagnie : « L’Aviation c’est l’amour, Air France c’est la passion.»  Bravo José João !!