NOVEMBRE 2000
TEXTE LU LORS DE MON DÉPART À LA RETRAITE :
«Je commence par remercier la présence de M. Alain Beucler, Consul de France, pays que je considère comme ma seconde Patrie. La médaille qui m'a été remise représente pour moi le sommet de ma carrière et l'orgueil d'appartenir à Air France.
Merci à tous ceux qui sont venus et qui symbolisent, chacun à sa façon, plusieurs moments de ma vie.
ANA - Aéroports du Portugal, TAP, Portugalia, Cateringpor: - merci d'être ici!
En plus d'un contact téléphonique avec M. Rachou, je me sens très honoré (et récompensé) de la présence de MM Jean-Claude Cros, Jean-Louis Rousseau, Claude Thénevin, Marc Emy, Yann Barraud, Jacques Roux et Christian Tallec.
Très reconnaissant également d'avoir à mon côté, ce soir, Alex Martinez, vieux ami, Chef de l'escale de Barcelone.
À tous les anciens, ici présents, je souhaite une longue et heureuse retraite et je remercie votre présence.
Aux amis de Porto et du Fret, j'exprime toute la joie de les voir ce soir.
Enfin, merci à tous les collègues de la ville, avec lesquels j'ai toujours maintenu les meilleurs rapports. Pour l'équipe de l'aéroport, qui était plus proche de moi, je garde un coin très spécial dans mon coeur.
Deux derniers mots de remerciements : un pour mon épouse, qui m'accompagne depuis plus de 36 ans ; un autre pour ma fille et mon gendre qui m'ont donné les plus beaux cadeaux de ma vie mes petits-enfants.
J'ai demandé mon départ anticipé parce que :
- je crois avoir déjà donné le mieux de ma vie à Air France ;
- l'aviation a été toujours en évolution, mais maintenant à une cadence presque hallucinante et... il faut laisser la place aux plus jeunes ;
- l'expérience est une bonne et importante chose, mais elle doit être accompagnée d'une perpétuelle adaptation à de nouvelles méthodes, procédures et technologies. L'âge ne pardonne pas et je ne voulais pas me sentir un jour dépassé par les évènements.
Ce n'était pas facile. Ça passe toujours par des autorisations du Siège, par des disponibilités budgétaires, etc ...
Heureusement j'ai eu depuis le début, toute la compréhension de M. Marc Émy, de M. Claude Thénevin, de Christian Tallec et de la Logistique d'Exploitation. Merci à tous !
J'ai été très long, et je m'en excuse, mais je ne voulais pas finir sans : 1º remercier particulièrement à Marc Émy l'organisation de cette soirée et toute la confiance et amitié dont j'ai été objet pendant son séjour au Portugal ; 2º souhaiter à Air France toutes les réussites. De Gaulle aurait dit un jour que «impossible n'était pas un mot français». Eh bien, à Air France, en plus, les mots utopie et rêve existent mais seulement d'une façon transitoire. Ce qui paraît aujourd'hui une utopie ou un rêve, se transforme rapidement en réalité grâce aux dirigeants et aux personnels de la Compagnie !
Dorénavant, je continuerai à souffrir dans les moments moins bons et à me réjouir avec toutes les réussites de la Compagnie. Que Air France devienne la meilleure entre les meilleures, ce sont mes voeux, au moment ou je quitte la Compagnie, déjà avec nostalgie mais certain du devoir accompli. AIR FRANCE EST VRAIMENT LE PLUS BEAU ENDROIT DE LA TERRE ! Merci à tous.»
Excusez-moi des derniers textes publiés, peut être trop intimistes. Bientôt je finirai ce cycle et on en parlera de sujets avec un intérêt plus général. Ce blog, ayant été déjà visité presque 8 000 fois, dont plus de 38% en France, je devais cette explication à mes lecteurs.