1971
M. Carlos de Sousa, fils d’un agent de la TAP, aimerait connaître quelques évènements importants de l’année 1971. Ci-après le résultat de mes recherches.
Un simulateur de vol B 707, fabriqué par la firme américaine Link, a été mis en service pour un Stage de qualification au Centre d’instruction du personnel navigant technique d’Air France.
Air France a créé la Servair, une société d’exploitation des services auxiliaires aériens. Elle serait chargée de l’approvisionnement et du nettoyage des avions à Roissy.
Le Président Pompidou est embarqué sur le Concorde 001 pour les Açores où l’attendait son homologue américain Richard Nixon.
La nouvelle aérogare d’Orly Ouest a été inaugurée. Destinée plus particulièrement aux lignes à courte distance, les premières compagnies à s’y installer ont été Air Inter, Alitalia et Swissair.
Le Tupolev Tu-154, nouvel avion de ligne d’Aeroflot, ressemblait étrangement au Boeing 727, en service depuis 1964… Il remplacerait le Tu-104, l’Antonov An-10 et l’Iliouchine Il-18.
Premier vol du Dassault Mercure 01. Son immatriculation F-WTCC a été accordée pour faire en français Transport Court Courier. Réalisé en coopération avec l’Espagne, l’Italie et la Suisse.
Le rêve supersonique de l’Amérique (appareil SST) a été enterré, huit ans après l’annonce lancée par le Président Kennedy. Consternation pour Boeing et General Electric.
Un Boeing 727 d’Air Canada, reliant Portland à Seattle, a été victime d’un pirate de l’air. Au cours du vol, un homme a montré à une hôtesse deux cylindres rouges reliés par des fils. À partir de là, tout s’est déroulé dans un tel calme que les passagers ne se sont aperçus de rien. Le pirate a exigé que l’appareil, après avoir débarqué les passagers à Seattle, reparte à destination de Mexico avec un équipage réduit au maximum et un rançon de 200 000 dollars. Dès que l’avion a redécollé il a enfermé l’équipage dans le cockpit, a ouvert la porte d’accès arrière et a sauté dans le vide en parachute. Malgré les recherches du FBI l’homme est resté introuvable.
Un conflit social a cloué au sol les avions d’Air France, d’Air Inter et d’UTA pendant trois semaines. Les grévistes revendiquaient une augmentation des salaires égale à celle accordée aux personnels au sol ; une évolution de ce salaire en fonction des appareils pilotés, le leur vitesse et leur productivité ; et qu’ils soient dédommagés du temps passé à attendre entre deux missions. Ils ont obtenu gain de cause sur les premiers deux points, le dernier point n’ayant été que partiellement satisfait.