ALBERT SIX et MONIQUE BERTHELOT (années 50/60)
J’écrivais dans ce même blog en 2004 :
- «Albert SIX (mon 3ème chef d’escale, fin des années 1950, début des années 1960) : d’origine polonaise, avec une sœur mariée d’un portugais qui habite à Lisbonne, il a fait la 2ème Grande Guerre dans un bombardier de la RAF.
Six est parti de Lisbonne grâce à une décision de la “démocratie” du temps de Salazar. En effet, après accident à l’atterrissage d’un Boeing 707 d’Air France, il s’était permis de critiquer le Service des Pompiers, surtout sous le point de vue matériel, dans une lettre adressée au journal Diário de Notícias. Intervention du Ministre des Affaires Étrangères auprès de l’Ambassade de France et le voilà “invité” à quitter Lisbonne le plus rapidement possible.
Il resterait toujours à Paris, sauf pendant une courte affectation à Dublin. Par la suite, une thrombose l’a paralysé du côté droit et parlait difficilement. Lui, qui était encore à l’actif, qui aimait tellement faire de la cuisine et de la photo, qui travaillait au même temps pour “Aviation Sans Frontières”, qui était instructeur de photographie au Comité d’Entreprise (il avait même un petit laboratoire chez lui), s’est vu du jour au lendemain immobilisé dans une chaise roulante…
La dernière fois que je l’ai visité à Paris, je lui ai amené, à sa demande, une cassette avec l’enregistrement de plusieurs fados.
Je suis “parrain” d’une de ses filles, née à Lisbonne».
Grâce à l’Internet, je viens de retrouver son neveu Antoine Six, ancien steward de la TAP. Ainsi, j’ai appris avec tristesse la disparition d’Albert Six il y a déjà quelques années. Sa femme Arlette et sa sœur (mère d'Antoine) l’ont suivi dans ce dernier voyage.
- Monique BERTHELOT - Au même temps, et à travers aussi d’Antoine Six, j’ai retrouvé cette ancienne collègue (1954/1966), qui habite actuellement à Nantes.
Après avoir quitté Air France, Monique a été à Dakar (Agence de Voyages) et a été aussi collaboratrice du pianiste portugais Sequeira da Costa.
Son frère s’était noyé à Boca do Inferno, ici au Portugal (Cascais), essayant de sauver un ami. Sa mère était propriétaire d’une parfumerie à Lisbonne et est décédée au Portugal, il y a quelques années.
Enfin, c’est promis ! Un de ces jours on se retrouvera à Lisbonne, Monique, Antoine, moi et d’autres survivants de l’époque !