Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Air France - une Histoire d'Amour
23 avril 2022

LES PIONNIERS DE L’AVIATION - AIME GRASSET

 

AIME GRASSET 

 

 

aimé_grasset

Aimé Grasset, aviateur français, est né au Béage (Ardèche) le 20 décembre 1888. Décédé à Jihlava (République tchèque) le 7 juin 1924 (à 35 ans). Pilote d’essai, pionnier du vol à voile, héros de la Grande Guerre, il a été au début des années 1920 l’un des premiers pilotes de ligne de l’histoire de l’aviation civile. Il disparaît en 1924 aux commandes de son avion qui s’écrase près de Jihlava (République Tchèque) alors qu’il assurait la liaison Prague-Vienne-Budapest.

Son père, garde forestier, était décédé en 1903 ; à cette date, la famille est établie aux Estables (Haute-Loire). Scolarisé au cours complémentaire du Monastier-sur-Gazeille, il a obtenu son brevet d’enseignement. Cependant, les modestes revenus de sa mère ne lui permettent pas de poursuivre son instruction au-delà du plus haut niveau de l’enseignement primaire. 

air_union

Il a été appelé sous les drapeaux en 1909 au 86e régiment d’infanterie stationné à la caserne Romeuf du Puy-en-Velay. Il a été nommé caporal le 12 avril 1910, puis sergent le 13 décembre de la même année.

Libéré de ses obligations, il s’engage dans l’armée à compter du 1er octobre 1911. En novembre, il passe à l’aviation sur décision ministérielle et devient élève pilote en décembre. Il est breveté pilote aviateur ACF (n° 800) en mars 1912. Poursuivant son instruction à Châlons-sur-Marne, il est breveté pilote militaire (no 236) en mars 1913 et intègre la première escadrille d’avions Voisin (V14) en cours de formation. En octobre de la même année, ses talents de pilote ayant été remarqués, il rejoint le Laboratoire aéronautique de Chalais-Meudon du commandant Émile Dorand pour participer aux essais d’appareils destinés à l’armée.

En juillet 1914, le sergent Grasset réalise le premier voyage en vol thermique sur avion, de Buc à Issy-les-Moulineaux, et le premier vol statique en avion à Villacoublay.

En 1914, Aimé Grasset est pilote à l’escadrille Do22 équipée d’appareils Dorand DO 01. Il assure des missions d’observation lors des batailles des Ardennes, en août, et de la Marne, en septembre. Fin 1914, après avoir été nommé adjudant, il est affecté à l’escadrille Do14/MF14 stationnée à Belfort. Il y effectue des missions de reconnaissance et de bombardement.

En février 1915, il est pilote d’essai aux usines Voisin d’Issy-les-Moulineaux, chargé de mettre au point l’avion-canon. Après un bref passage à l’aviation du Camp retranché de Paris (CRP) en avril, il prend part à la bataille de l’Artois de mai-juin 1915. Chef de la première section d’avions-canon (SAC), il est aussi le premier pilote à combattre aux commandes de cet appareil.

Le 1er août 1915, il est affecté à l’escadrille de bombardement Voisin VB101. Après avoir été décoré de la médaille militaire en avril, la Croix de guerre avec palme lui est décernée en août avec la citation suivante : « Adjudant pilote à l’escadrille VB101, se distingue depuis 3 mois dans l’exécution des missions périlleuses qui lui sont confiées. Au cours de 18 tirs sur drachens ou bombardements, a eu par quatre fois son avion atteint par des éclats d’obus. A pris part à plusieurs bombardements à longue distance au-dessus du territoire ennemi. ». Il est nommé sous-lieutenant en octobre 1915.

Début 1916, Aimé Grasset rejoint le Groupe des divisions d’entraînement (GDE), pour être formé pilote de chasse. Affecté à l’escadrille Nieuport N48 en avril, il la quitte au bout de quelques jours seulement pour rejoindre le groupe d’aviateurs de la Mission aéronautique française en Russie en cours de formation. De mai 1916 à fin 1917, il combat aux côtés des russes sur le front des Carpates en assurant, pour l’essentiel, des missions de reconnaissance. Il est nommé lieutenant en octobre 1917 et fait chevalier de la Légion d’honneur le même mois. Il rentre en France en juin 1918 couvert des plus prestigieuses décorations de la Russie impériale.

De septembre à octobre 1918, Aimé Grasset est chef de l’escadrille SPA3 du Groupe de chasse des Cigognes en remplacement de son chef, le capitaine Georges Raymond, hospitalisé.

À la démobilisation, Aimé Grasset, le corps meurtri par quatre années de front, est épuisé. De 1919 à 1922, ses affectations dans divers services techniques de l’armée sont interrompues par plusieurs périodes d’hospitalisation. En 1921, la Commission de réforme demande sa mise en non-activité temporaire pour « reliquats de rhumatisme articulaire aigu, maladie imputable au service ». Cette situation le contraint à rechercher un emploi dans l’aviation civile naissante. 

Farman F

En 1922, engagé par la Compagnie des grands express aériens (CGEA), il assure la liaison Paris-Londres aux commandes du Farman F.60 Goliath. En 1923, la CGEA est absorbée pour former le nouveau groupe Air Union. Grasset poursuit son activité au sein de cette compagnie.

En 1924, il est engagé par la Compagnie franco roumaine de navigation aérienne (CFRNA) pour assurer la liaison Prague-Vienne-Budapest. Le 6 juin 1924, son avion, s’écrase près de Jihlava (Iglau) en République Tchèque. Il décède le lendemain, son corps est ramené en France pour être inhumé au Crotoy (Somme).

Source : Wikipédi

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Air France - une Histoire d'Amour
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 1 004 442
Publicité