LES PIONNIERS DE L'AVIATION - ÉTIENNE BUNAU-VARILLA
ÉTIENNE
BUNAU-VARILLA
Étienne Bunau-Varilla, militaire français et un pionnier de l'aviation, est né à Paris le 10 mai 1890. Il est décédé à Paris le 12 décembre 1961.
Fils de l'ingénieur Philippe Bunau-Varilla, il a fait ses premiers pas dans l'aviation avec l'aéroplane que son père lui a offert, un biplan Voisin, pour le récompenser d'avoir réussi son baccalauréat. Après quelques leçons à l'école Voisin de Mourmelon, c'est avec son propre appareil qu'il a participé, en août 1909, au premier meeting international d'aviation de l'histoire : la “Grande Semaine d’Aviation de la Champagne” de Reims-Bétheny. Il y gagne le Prix des Mécaniciens. Il
obtiendra son brevet de pilote quelques mois plus tard.
La fortune de son père lui permettait de ne pas travailler. Il fréquentait les stations de ski, les circuits de course automobile et, naturellement, suivait tous les événements liés à l'aéronautique. Ingénieux et bricoleur, il a mis au point dans les années 1910 le “vélo-torpille” avec son camarade de service militaire Marcel Riffard. Cette sorte de bicyclette était équipée d'une coque aérodynamique qui protégeait le cycliste et offrait une résistance minimum à l'air. Piloté par Marcel
Berthet, le vélo-torpille a battu tous les records cyclistes de l'époque jusque dans les années 1930.
Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, Bunau-Varilla a été affecté à la Défense aérienne de la capitale, puis à l'aviation de bombardement. En mai 1915, alors qu'il venait de bombarder les usines d'armement de Ludwigshafen en Allemagne, son avion est tombé en panne et il a du effectuer un atterrissage forcé à Speyer. Rapidement repéré, il a été fait prisonnier et fut transféré à la forteresse de Marienburg. Après plusieurs vaines tentatives d'évasion, il a été finalement échangé contre des prisonniers allemands en France.
Officier de la Légion d'honneur, il a reçu la Médaille militaire et la Croix de guerre 1914/1918, puis la Médaille de l'Aéronautique.
Il s'investit alors dans sa nouvelle passion, le ski. Il est devenu le premier capitaine de l'équipe de France de cette discipline. En 1937, il a épousé Nicole Merenda, de 28 ans sa cadette, avec qui il aura deux enfants, Philippe et Prisca. Le couple divorce en 1957. Nicole épousera Hervé Alphand, représentant permanent de la France à l'ONU, puis ambassadeur à Washington.
Source : Wikipédia